Publié dans Politique

Réunion du TIM et RMDM - Trêve ou mauvais coup en préparation ?

Publié le mercredi, 07 avril 2021


Il y a anguille sous roche ! L’ancien Président Marc Ravalomanana a tenu une réunion avec les membres du RMDM (Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny Demokrasia eto Madagasikara) à son domicile à Faravohitra, hier. Les observateurs s’interrogent ainsi sur les motifs d’une telle réunion en pleine crise sanitaire. En effet, nul n’ignore les nombreuses magouilles de l’Opposition qui n’a, jusqu’ici, pour seul objectif que de fragiliser le régime en place.
L’on peut notamment citer les récents épisodes mouvementés qui ont marqué la scène politique depuis le début d’année. D’abord, il y eu les nombreuses grèves qui, comme par hasard, se sont déclenchées presque simultanément : les élèves – enseignants de l’ENS, les étudiants des universités, les paramédicaux, etc. Puis ce fut au tour des parlementaires élus sous les couleurs du « Tiako i Madagasikara » de se mobiliser en organisant un meeting – politique déguisé en excursion. Le plan était, par la suite, de déstabiliser le régime en incitant leurs partisans à manifester sous prétexte de compte – rendu parlementaire. Une démarche qui a finalement été vouée à l’échec puisque qu’après avoir été autorisé à se rassembler, les opposants ne savaient pas quoi faire de leur liberté.
Moment inopportun aux manœuvres politiques
Force est de constater que dans leur quête assoiffée du pouvoir, tous les moyens sont bons pour l’Opposition. Toutes les failles et les faiblesses du régime sont scrutées à la loupe. Quelle nouvelle manœuvre le locataire de Faravohitra et consorts sont-ils encore en train de préparer ? La question se pose à juste titre à un moment où la population n’a pas la tête à une quelconque querelle du pouvoir.
La période actuelle n’est nullement propice aux manœuvres politiques. Le peuple comme les dirigeants ont des préoccupations plus importantes. Madagascar n’est encore qu’au début de la 2ème vague de l’épidémie liée à la Covid-19 et la recrudescence des décès ne cesse d’inquiéter. A cela s’ajoute la présence du variant sud – africain qui augmentent les risques d’une contamination désormais plus rapide et plus compliquée. De surcroît, le pays n’est encore qu’à un mois de la période hivernale. Les prochains mois risquent donc d’être plus douloureux tant sur le plan sanitaire, qu’économique et social. L’heure est à une trêve politique afin de se concentrer pleinement à la lutte acharnée contre un ennemi commun et invisible : le coronavirus.
La Rédaction



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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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